Correspondance amoureuse

Mon amour,

Cette lettre pour répondre à tous mes non-dits qui t’entourent, mille attraits
au pourtour de ton âme si belle et qu’il m’est difficile de décrire autrement qu’en poème.
Bien sûr je m’avance vers toi de rimes en rimes, sublime chant, s’échappant de ma douce plume mais pour pur miroir, une esquisse imparfaite ou une silhouette tant sublimée qu’il t’arrive parfois de douter de ma sincérité.

Gageant que la prose, dépouillée d’artifices et riche de profondeur répondra à tes vœux et te fera ressentir ce que j’ai au fond du cœur et l’importance de ta présence à mes côtés.

Plus forte que la passion qui brûle l’esprit et noie les âmes des poètes dans des noirceurs de souffrance, tu me transportes d’un sentiment radieux et fidèle, et tu m’épanouis !

Éclat d’une renaissance, sur les rides de mon front, tu sillonnes mon chemin de romantisme.
Loué soit donc le hasard qui nous a fait rencontré car ce fut mon vrai grand amour révélé !

De toutes les femmes parcourues, j’ai su, au premier instant que tu serais la plus importante de ma vie ! J’ai épousé la jeunesse, la beauté, l’intelligence, la générosité, la sensualité !

Bien sûr, tu jalouses mon passé mais les années ingrates passées loin de toi n’ont fait que croître mes peines et désillusions et c’est avec toi, l’unique, que j’embrasse le bonheur au quotidien. Un seul regret, oui, de ne pas avoir eu, ensemble, tous mes enfants!
Et, là, encore, cœur magnifique, tu as accepté mon Arthur ! Une paternité et un mariage pourtant dur à digérer ! Mais, aujourd’hui, quelle belle famille réunie, avec Giacomo et Niccolo’, toute ta tendresse de mère !

Si proche de moi, tu éclaires toutes les nuances de mon spectre de ta plus belle lumière et m’oblige à constater, avec effroi, qu’il existe une différence entre le poète et le mari. Mes petits gestes envers toi qui prennent leur part dans le monde du réel ne sont souvent pas à la hauteur de l’idéalisation que je te voue dans mes écrits.

Pourtant mon vrai visage est derrière tous mes écrits et si tu entends un son mélodieux parmi les rimes que tu m’as insufflées, c’est l’orchestration de tous mes sentiments pour ta personne.

Quelle révélation et pour quelle importance qu’un poème pérennise l’image de l’amour après la vie ? C’est la question que je dois me poser car si je veux devenir un jour, un vrai poète,

C’est bien dans ta chair et ton âme que le rêve est palpable et doit se partager !
Tu es la poésie pure, exigeante qui réclame de l’amour, une authenticité absolue !
Je te chanterai éternellement ! Étoile d’Italie illuminant ma vie !

Alain Meyer-Abbatucci

Comments

[Épervier]

J'ai commenté déjà ce magnifique écrit... un hommage, un respect;


de l'amour qui vous revient au plus grand plaisir d'une famille splendide.


amitiés Alains,


André, épervier