Elle laissa tomber sa robe sur ses jolis pieds,
A demi-déshabillée, elle se tourna vers moi,
Qu’elle était belle dans cette simplicité naturelle,
Mes yeux sur elle, tous mes sens en émoi !
Sans faire le moindre mouvement, j’attendis,
Qu’elle se prêta au jeu en soumise femelle,
Face à mon invitation muette, elle poursuivit,
Tirant sur l’élastique de sa culotte en dentelles.
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Coquettement cambrée dans l’éclat de mon silence,
Je sentis une chaleur envahir mon corps et mon sang,
Au clair de sa chaude lune, comme un pas de danse
Sur ma gorge nouée, elle s’amusait comme une enfant.
Tout s’enchaina, le céleste, le merveilleux, le divin,
Dans l’espace partagé d’une affirmation commune,
Au temple de l’amour, deux âmes chantaient si bien,
Que sur la mer caressante, s’entendit un cor de brume.
Couché près d’elle, détendu, je m’abandonnais au sommeil
Si doux était son sein, ballotant toute la sagesse de l’amour,
Et, si notre averse prenait les lueurs lointaines d’un soleil,
Mon repos prit fin dans un glou glou de plaisir, remis à jour.
Alain Meyer-Abbatucci